ONU lance une nouvelle plateforme contre les violences faites aux femmes

Une nouvelle plateforme d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles a été crée par les Nations Unies, à l’initiative du Maroc, des pays membres de l’Union Européenne et d’autre pays des cinq continents : le « Groupe des Amis pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Omar Hilale, l’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU à New York, et le représentant de l’Union Européenne, ont lancé en collaboration avec les ambassadeurs d’Argentine, de Mongolie, de Nouvelle-Zélande, de Turquie et de Namibie, une plateforme qui pour objectif d’éradiquer les violences faites aux femmes et aux filles. La cérémonie de lancement de cette initiative a connu la participation de la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohamed, aux côtés de plus de 200 représentants des Etats Membres de l’ONU et de membres de la société civile, qui partagent l’ambition d’éradiquer la violence faite aux femmes et aux filles partout dans le monde.

Omar Hilale, a précisé dans sa déclaration introductive que cette plateforme était une manifestation importante de solidarité internationale et d’engagement à protéger et à faire respecter les droits humains des femmes et des filles dans toutes les régions du monde. Le représentant permanent du Maroc à l’ONU, a expliqué que ce « groupe des Amis » sera ouvert à touts les pays qui partagent ses valeurs et ses objectifs fondamentaux et proposera un forum à même de rassembler des expertises et améliorer la coordination, le plaidoyer et l’action sur ces problématiques au siège de l’ONU, à New York.

Rappelons qu’une récente étude du Haut-Commissariat au plan (HCP), qui dévoile les résultats relatifs au coût social des violences à l’encontre des femmes et des mineurs, une femme sur quatre est victime de violences conjugales physiques, alors qu’une femme sur 10 vit des violences sexuelles. A chaque fois, ces victimes ont souffert de blessures ou de maladies d’ordre psychiatrique au cours des douze derniers mois. A noter que les taux les plus élevés ont été enregistrés chez les femmes mariées. les violations commises à leur encontre prennent différentes formes, la plus répandue étant la violence psychologique, suivie par la violence économique, physique et sexuelle.